Les séminaires de l’année

Activités   de l’AEPPC :

Sous la direction de Madame Monique Dechaud-Ferbus et de Madame Christine Pélissier 

Site internet : www.aeppc.org

Programme 2024-2025

ACTIVITES DE L’AEPPC

Paris 

SEMINAIRE D’INTERVISION

Organisé par : Monique Dechaud-Ferbus et Anouk Le Bec

De 10h30 à 12h30 

Lieu du séminaire: Monique Dechaud-Ferbus, 102, Bd Kellermann 75013 

Séminaire ouvert :

Le samedi 12 octobre 2024

Le samedi 23 Novembre 2024

Le samedi 22 mars 2025

Le samedi 21 juin 2025

Inscription auprès de 

Anouk Le Bec

anoukgrand@gmail.com

Tél. : 06 66 97 57 18

SÉMINAIRE DE METHODOLOGIE

Ouvert exclusivement aux stagiaires en formation AEPPC afin de les accompagner dans leur cursus et rédaction de leur mémoire.
Séminaire animé en distanciel (Zoom) par un membre formateur et un membre ayant validé sa formation. 
Se tiendra à la demande des stagiaires en formation :

Inscription préalable demandée auprès de la secretaire de la CSE :

Stephanie Azoulay : 06.82.63.64.38

Christine Pélissier: 06.70.47.61.88

LES SAMEDIS DE L’AEPPC (17°année) à l’ASM13 

Organisé par : Monique Dechaud-Ferbus, Yannis Dinos, Christine Pélissier, Stephanie Azoulay avec la collaboration des membres formateurs de l’AEPPC

Les samedis de l’AEPPC  ont pour objet un travail sur les concepts freudiens et la mise en évidence de l’originalité de la méthode de la psychothérapie psychanalytique corporelle (PPC), issue du travail d’Ajuriaguerra sur la sensori-motricité et des recherches freudiennes., c’est une cure psychanalytique aménagée pour la reprise » des fondements de l’appareil psychique et les troubles de la symbolisation.

Le dispositif propose le vu et être vu, mais un vu pour être entendu témoignant des traumas primaires de ce qui a eu lieu et a laissé des traces dans le corps (mémoire du corps) qu’une réactivation transférentielle pourra reprendre et élaborer. Le dispositif formel de la PPC (patient allongé sur le divan sous le regard de l’analyste qui est assis dans son champ de vision) facilite le jeu possible de présence/absence ; le regard est doublement dissymétrique de bas en haut et sur les côtés, si bien que le patient peut s’abstraire du regard ou l’utiliser comme dit Pasche, dans la vocation ascendante du moi.

• Thème de l’année : Pour une approche psychanalytique de la psychose

Ce Séminaire théorico-clinique de l’AEPPC est ouvert aux membres de la SPP ainsi qu’aux AEF, aux membres de l’AEPPC ainsi qu’aux candidats AEPPC en supervision, aux membres de l’ASM13

ainsi qu’à toute personne intéressée après demande auprès des organisateurs.

Un samedi tous les deux mois à l’ASM13 de 14 h à 16 h

-22/06/24: Présentation du livre de M.Dechaud-Ferbus – M.Schweich :

« Cure et médiations dans le traitement des patients psychotiques 

 Paris, PUF, 2015.

Par Lito Markouli

-12/10/24: « Le transfert et le contre-transfert à l’épreuve de la pulsionnalité pubertaire chez l’adolescent psychotique »

-Présentation d’un cas clinique par Gilda Ziliotto

-Discussion par Ioannis Dinos

-23/11/24: Présentation de textes de V.Kapsambelis par Sylvie Reignier

-18/01/25: Journée d’Étude: « Pour une approche psychanalytique de la psychose »

                  Invité : Vassilis Kapsambelis 

-22/03/25: Retour sur la journée d’Étude de janvier

-21/06/25: contenu à définir selon le thème choisi pour la journée d’Étude de janvier 2026

Contacts :

Christine Pelissier : 

Pelissierchristine4@gmail.com

Tél. : 06 70 47 61 88 

Stephanie Azoulay, 

Stephazoulay312@gmail.com

Tél. : 06 82 63 64 38 

LA JOURNEE SCIENTIFIQUE DE L’AEPPC 

Le 18 janvier 2025 : 10h à 12h et de 14h à 18h à l’ASM 13

• Thème : Pour une approche psychanalytique des psychoses, invité Vassilis Kapsanbelis.

Argument :

Ainsi débute le glossaire (“schizogrammes”) de l’ouvrage de P.C.Racamier: 

“aimer : prendre garde aux schizophrènes qui t’aiment sans te laisser voir qu’ils te haïssent de t’aimer”.

Face à ce paradoxe devant lequel le patient schizophrène, ou plus largement le patient psychotique, place le psychanalyste désireux de partir à sa rencontre, quel cadre pour que s’installe une relation transférentielle ?

Animées par cette préoccupation, Marie-Lise Roux et Monique Dechaud-Ferbus ont théorisé le cadre de la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle (PPC). La référence au “Bouclier de Persée” (F.Pasche), reprise par M.L.Roux prend tout son sens dans la clinique de la psychose. Comme l’a développé M.Dechaud-Ferbus, avec ces patients “dont le langage ne sert qu’ insuffisamment le lien entre le sujet et l’objet”, s’impose la nécessité d’un espace tiers introduisant la perception. 

La PPC se propose d’offrir à ces patients dont la rencontre avec l’objet les menaces d’une hémorragie libidinale, un cadre dans lequel puisse se construire un “transfert de base” 

(C.Parat), sur l’appui duquel pourra s’engager un travail visant au renforcement du pare-excitation, à l’intégration psyché-soma, à la transformation de la décharge à la liaison ainsi qu’à la relance du processus de symbolisation.

Mais, avant toute chose, c’est d’un sentiment d’existence dont manquent cruellement ces patients, des “sans-papiers”, pour reprendre le titre d’un article de M.L.Roux.
P.Aulagnier nous dit que ce que demande avant tout le patient psychotique, c’est une identification et une confirmation de ses éprouvés. Face aux patients psychotiques délirants, la PPC pourrait-elle permettre, grâce à la spécificité de son dispositif tiercéisant, une reconnaissance des ressentis par l’analyste, et par là même une identification par l’analyste, tout en évitant l’écueil d’un délire à deux.

Avec les patients schizophrènes, nous dit Vassilis Kapsambelis, on assiste à un échec du rôle organisateur de la puberté et de l’articulation auto-érotisme, corps génital, objet . Il souligne l’impossible utilisation de la régression, tant dans leur fonctionnement propre que dans leur approche analytique. La PPC qui, tout particulièrement avec ces patients, fait appel à la tension corporelle et à la pulsion d’emprise, tente de leur offrir un cadre contenant face à une désorganisation menaçante. Le regard de l’analyste constitue une butée au risque de régression morcelante.

V.Kapsambelis a introduit la notion de “transfert ( de base) érotomaniaque” chez les patients schizophrènes, signifiant ainsi, qu’avec eux, le thérapeute s’impose comme objet à investir, l’acte de soigner s’apparentant à une séduction. La PPC pourrait-elle contribuer à renouveler la ”promesse de l’aube” (“je suis aimé”) pour reprendre la poétique allusion de V.Kapsambelis au titre du roman de Romain Gary?.

Inscription contacts :

Christine Pelissier : 

Tél. : 06 70 47 61 88 

Stephanie Azoulay :

Tél. : 06 82 63 64 38

GROUPE THEORICO-CLINIQUE EN PPC : 

• Étude de textes fondamentaux, suivi d’une discussion clinique

Organisé par : Monique Dechaud-Ferbus, Sylvie Reigner, Brigitte Pacquement, Laure Betard

Le 2nd jeudi du mois,

  • le 10 octobre 2024 de 20 h à 21 h 30
  • 14 novembre 2024 de 20 h à 21 h 30
  • le 12 décembre 2024 de 20 h à 21 h 30
  • le 9 janvier 2025 de 20 h à 21 h 30
  • le 13 février 2025 de 20 h à 21 h 30
  • le 13 mars 2025 de 20 h à 21 h 30
  •  le 12 juin 2025 de 20 h à 21 h 30

Exclusivement sur zoom

Inscriptions : Brigitte Pacquement, 06 81 04 61 94, brigitte.victoire.pacquement@orange.fr

Groupe de travail du CEJK (Centre E. et J. Kestemberg)

et de l’AEPPC (Association pour l’Enseignement de la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle)

La place et le statut du corps dans la théorie et la pratique psychanalytique

Bertrand Caillierez et Walter Ribour

Ce groupe de travail a pour objectif de construire une réflexion théorico-clinique commune autour de la question de la place du corps et de son importance dans l’organisation de la psyché, en procédant

par alternance et articulation entre étude de textes et présentations cliniques ouvertes à la pratique de la cure classique comme de ses aménagements : psychothérapie en face à face, psychodrame analytique, Psychothérapie Psychanalytique Corporelle (PPC).

3 ème mercredi du mois de 20h30 à 22h30

En présentiel au CEJK ou sur Zoom

Ce groupe est ouvert aux AEF ainsi qu’aux membres de la SPP et de l’AEPPC, aux membres de l’ASM13 ainsi qu’à toute personne intéressée après demande auprès des deux organisateurs.

Renseignements et inscriptions :

bertrandcaillierez@gmail.com / ribourwalter@sfr.fr / cejk@asm13.org

Thème de l’année 2024-2025

Enveloppes psychiques – enveloppes corporelles

Les paramètres sensoriels de la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle que sont le « voir et être vu », le toucher dans ses différentes modalités (direct et à distance), nous amènerons à interroger la notion d’enveloppes : tactile, visuelle, sonore…

Quel rôle jouent-elles dans l’intériorisation de la fonction contenante du sujet, dans son sentiment de sécurité interne et d’existence ? Comment ces enveloppes rendent compte de l’importance de la place du corps, de la peau, dans l’organisation de l’appareil psychique et son fonctionnement ?

Pour répondre à ces questions, nous nous appuierons sur les travaux de D. Anzieu, E. Bick mais aussi de G. Lavallée et M. F. Castarède. Il s’agira à travers ces auteurs de mieux cerner l’ancrage corporel du

Concept « d’enveloppe psychique » et d’en déterminer ces applications dans la clinique des patients dits « difficiles. »

DATES

Les mercredis 16 octobre et 18 décembre 2024

Les mercredis 19 mars, 21 mai et 18 juin 2025

PROVINCE

Groupe lyonnais –Rhône-Alpes

• Psychosomatique et psychothérapie corporelle analytique (AEPPC)

Etudes de cas cliniques et réflexions théoriques (19° année)

Exclusivement sur Zoom

Organisé par : Annette Thomé

Vendredi à 21h 

1 fois par mois hors vacances scolaires

Contact et inscription : Annette Thomé au 04 76 75 89 64